« Chéri, mais qu’est ce que tu fous ?!? » Sortie DVD Août 2008

Publié le par Wolf Tone

Ah mais laisses moi tranquille ! Mon sac est fait, j’me suis rasé, c’est bon, j’suis propre comme un sous neuf, on va partir à l’heure ! Putain, les départs en vacances, je vous jure, quelle galère… Comme je vous envie, vous dont l’avenir proche se limite à votre salon ! J’aimerais tant rester près de vous, mais non, moi, faut que je me tape le Sud, la mer, puis la campagne, pour finir par la montagne… Du coup, j’suis une nouvelle fois pressé, obligé de vous pondre un billet regroupant TOUTES les sorties intéressantes du mois d’Août, sans pouvoir développer, allant vers l’essentiel, semaine après semaine…

DONC, le 05/08, on nous balance « Juno » de Jason Reitman, le chic type derrière le chic film « Thank you for smoking ». Avec une Ellen Page ( époustouflante dans le pourtant inégal « Hard Candy » ) en ado tombée enceinte et décidé à faire adopter son gosse, le film promettait une comédie douce amère sur la maternité chez les jeunes et le jugement des autres ( gosses comme adultes ), mais ne nous file qu’une espèce de truc tiède, pas mauvais, mais à milles bornes des possibilités de son scénario. Sort aussi « Les faussaires » de Stefan Ruzowitzky. 1936, un faussaire expert en billet de banque se fait enrôlé de force par la gestapo pour lui faire produire une grande quantité de devises étrangères dans le but de totalement déséquilibrer l’économie ennemie. Sujet fort du juif collabo, de la culpabilité et de la survie, mais film un brin trop académique dans sa mise en scène et sa musique, sauvé par une interprétation juste. Pas fait pour les soirées pastaga, mais parfait pour garder en éveil son cerveau… Puis arrive « Dante 01 » de J.P. Mocky… Comment ? Ah, non, on me dit que cette honte version ciné est l’œuvre de Marc Caro, et oui, le génial comparse de Jeunet époque « Delicatessen » et « La cité des enfants perdus ». Y a des mystères comme ça dans la vie qui ne cessent de me laisser pantois. Une telle merde par un tel espoir… Ma foi…

Hop, rapide tour par le 12/08 qui nous livre un cadavre exquis sur pellicule, façonné par 3 des plus grands réalisateurs Hong Kongais, à savoir l’inégal Ringo Lam, le stakhanoviste Johnny To et le génial Tsui Hark. Objet Filmique Non Identifié, « Triangle » est une sorte de polar brinquebalant où trois potes tentent de s’enrichir en piquant une robe parée d’or, qui mélange humour, violence et burlesque, le tout dans un léger bordel ambiant. D’un autre côté, faut oser ce style d’exercice, et reconnaître que l’ensemble est plus que plaisant. Une fois le 12 passé, le 19/08 prend le relais, avec une pantalonnade from Italie, le « Mother of Tears » de Dario Argento. J’étais déjà pas un grand fan de celui que certains taxent de plus grand réalisateur fantastique transalpin. Pour ma part, il ne fut au mieux qu’un honnête artisan, un créateur de nanar au pire. Et dans ce cas précis, c’est un vrai Z de chez Z qu’Argento nous refile en guise de dernier tome de sa trilogie des 3 mères ( après « Suspiria » et « Inferno » ), avec Asia dans le rôle de Sarah, qui fait la bourde de libérer la pire des sorcières de tous les temps. C’est laid, confus, ridicule, c’est donc parfait pour se marrer comme un con après un apéro en plein cagnard. Arrive aussi « Les liens du sang » de Jacques Maillot, avec Guillaume Canet et François Cluzet, et pour le coup, c’est à moi de vous poser la question : il vaut quoi ce film ? Ben vouais, je l’ai raté à la sortie, je ne l’ai pas nous plus télé… loué, mais j’sais pas, le duo Canet / Cluzet me tente beaucoup, et chaque tentative de film de genre en France est une bonne nouvelle ( surtout depuis deux ou trois ans ). A vos commentaires pour ceux qui l’ont vu…

Par contre, le 26/08, c’est à la fois la big fiesta et la grande déprime. Et oui, à cette date, nous serons quasiment tous les larmes aux yeux devant nos films souvenirs de Palavas-les-flots, notre pass Navigo sur le point d’être rechargé, mais votre vidéo club pourra vous maintenir la tête au dessus de la dépression, oui, là, sur son rayon nouveauté, se trouvera alors « No country for old men », le chef d’œuvre des frères Coen, le film qui nous fait oublier les honteux « Intolérable cruauté » et « Ladykillers », et nous rappelle que nos deux frangins les plus géniaux du ciné US sont ceux qui nous filèrent « Barton Fink », « Fargo » et autres « Big Lebowski ». Tenez, j’vais même vous filer le lien vers une critique écrite avant que je ne sois maître de mon propre univers :

http://blogdespotes.over-blog.fr/article-17118667.html

Mais ce n’est pas tout ! Mais non ! Car il y a de la testostérone à la tonne qui vous attendra, il y a du Sly qui pète le feu ! « John Rambo » va enfin pouvoir faire vibrer votre home cinéma, le meilleur de la quadrilogie ( je ne sais toujours pas si ça se dit… ), le plus direct et surtout le plus franc du collier. Violent à l’extrême, bluffant dans son final, Sylvester Stallone boucle la boucle en se révélant un réalisateur à l’ancienne, qui chiade une série B comme on savait les faire dans les années 80. Et pour ceux qui veulent en savoir plus mais sont trop fainéants, allez faire un tour par ici :

http://wolftone.over-blog.com/article-20179771.html

La critique du film se trouve à la fin de l’article ( un peu pédant comme nom, non ? ), mais pour mieux comprendre la portée de la série des Rambo, lisez le tout : vous pourrez briller dans les soirées mondaines…

Bon, je vais pisser un coup, mettre mon froc avant de décoller vers l’enfer des autoroutes… Comme je vous envie, vous qui allez rester chez vous, comme je vous envie…

 

Publié dans Sorties DVD

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