« Toutoutoutoutoutout, tagadatagdatagada dadadadadaaaaa… »

Publié le par Wolf Tone

Incompréhensible comme titre, pas vrai ? Ouais, je sais, j’ai fait très fort… Réponse du jeu concours à la fin de l’article, car comme tout le monde le sait, le meilleur pour la fin, patati, patata… Pour l’instant, retour à ce 30 juillet qui fait plaisir, nous ayant livré déjà « L’incroyable Hulk » et « Surveillance », et va définitivement nous donner la patate !

 

Mais chaque grande famille a son canard boiteux, son mongolito qu’on a envie de cacher, mais qui est vachement rigolo à regarder ( j’vais pas me faire que des amis avec des propos pareils… ). Pour le coup, c’est ENCORE un remake qui endosse le rôle du film d’horreur pourri pour djeuns, un truc classé PG-13, un slasher en plus… Ce « Prom Night » n’est en fait que le remake du “ Bal de l’horreur » de Paul Lynch, un truc datant de 1980, sans intérêt ni goût. En plus, les mecs éventent totalement l’aspect whodunit du premier en dévoilant d’emblée de jeu l’identité du tueur ( évadé d’un asile, hein, d’où pourrait il bien sortir sinon ? ), qui va se glisser dans un bal de fin d’année, histoire de dégommé un max de jeunes libidineux. Affiche hideuse, volonté assumée de faire un truc aseptisé, ce film est surtout le reflet d’un véritable manque d’inspiration de la part des ricains en matière de films originaux. L’exemple le plus frappant est l’arrivée du remake de [Rec]  ( « Quarantine » ) sur le territoire américain, avant même la distribution sur place de l’original, et qui n’est rien d’autre qu’un copié collé du film de Balaguero ( que ceux qui ont vu le vrai n’ont qu’à aller zieuter la B.A., c’est hallucinant… ). Rien donc à attendre de ce « Prom Night », il n’a ici le droit de citer que pour son rôle d’avertissement de l’anémie créative outre Atlantique…

 

Alors on va reprendre du poil de la bête, hein, on va se faire un GRAND moment de régression infantile, et crier « Yha » à l’arrivée du nouveau Pixar, le bien nommé « WALL-E ». Réalisé par Andrew Stanton ( co-scénariste et réalisateur de « Némo » !!! ) et chapeauté par John Lasseter ( N° 1 de Pixar, réalisateur de « Toy Story 1 & 2  », « Cars », merde, que dire de plus ? ), le petit dernier des génies de l’animation 3-D va certainement tout péter sur son chemin, avec son robot au look très Numéro 5 de « Short Circuit » et à la voix à faire fondre les plus réfractaires. Resté seul sur Terre depuis 700 ans pour la nettoyer de ses déchets suite au départ des hommes, le petit robot top mignon a amplement eu le temps de développer des sentiments humains. Et ces derniers vont exploser lorsqu’il va croiser le chemin de EVE, une robinette ( ?!? ) au design malheureusement en deçà de son compagnon de jeu… Mais qu’importe ! Lorsqu’on voit l’humanité donnée à des voitures dans le « Cars », ou à des poissons dans « Némo », par Pixar, c’est vraiment pas un risque de parier que WALL-E va nous renvoyer des siècles en arrières, à l’époque chéri des jouets qui sont nos meilleurs copains, dans un extase régressive du meilleur effet… Ahhh, c’est bon d’avoir 5 ans d’âge mental parfois…

 

C’est bon aussi d’avoir 34 ans, d’être de ceux qui ont connu la première diffusion de ce qui restera une date dans l’histoire de la télé, juste après « Twin Peaks » : les long gunmen, Gorge Profonde, l’Homme à la cigarette, autant de personnages qui, durant 9 saisons, de 93 à 2002,  accompagnèrent Mulder et Scully dans des enquêtes de plus en plus complexes, jusqu’à y perdre une partie de ses fans de bases, tant la mythologie prenait une ampleur tentaculaire, voire incompréhensible. « The X-Files » firent l’effet d’une bombe dans le paysage audiovisuel de l’époque, et mêmes les détracteurs ne peuvent le nier. L’effet de surprise est vain, impossible de ne pas savoir la sortie ce 30 juillet du deuxième film inspiré de la série, mais l’attente fut si grande ( 10 ans entre les deux métrages, principalement à cause d’une action en justice de Carter contre la Fox ) que les fans hardcore de la série sont sur les starting blocks, prêts à fondre sur le film comme des rapaces en quête du moindre défaut. Et Carter le sait : exit Robert Patrick, qui fut un temps remplaçant de David Duchovny auprès de Scully / Gillian Anderson, Mulder est définitivement de retour. De plus, bien que le premier film fut une réussite, voilà que le créateur se remet derrière la caméra, après avoir laissé la caméra à Rob Bowman ( le très sympathique « Règne du feu », comme le très bouseux « Elektra » ) sur le premier. Ca calme les aficionados, mais ça ne promet pas pour autant un grand film…

Parce que l’emmerdant, c’est que la fin de « X-Files – la série » avait tout de même été un grand bordel. Et comme le monsieur reste très mystérieux quant à l’histoire de son dernier né, impossible de savoir quelle sera la place de la mythologie extra-terrestre, celle de la romance entre les deux agents du FBI, ou celle du surnaturel.

Apparemment, Carter veut garder l’équilibre scénaristique du premier, à savoir un film accessible à tous, tout en respectant les fans les plus mordus. Il veut aussi apporter quelques réponses, mais dans l’ensemble, il semblerait que le métrage soit plus un épisode tiré des deux ou trois premières saisons qu’un appendice des dernières en dates. Il vaut mieux d’ailleurs, sous peine de laisser sur le bas côtés les plus jeunes, ceux-là même qui, justement, n’auront pas les connaissances des fans de la première heure. La bande annonce ne nous montre à peu près rien, et les journaux spécialisés en sont à faire de la totale spéculation. « X-Files : Régénération » baigne dans un mystère complet, mais perso, c’est vraiment pas pour me déplaire…

 

Enfin, bon, toutes bonnes choses ont une fin, et encore… Août sera plus mince en grand film, mais le 13 sera tout de même l’avènement du « Dark Night » et l’arrivée du très très attendu « Rogue » de Mc Lean. Ce sera pour un autre jour, les gars, Wolf Tone lui aussi à le droit de vivre de farniente…

 

Publié dans Sorties Ciné

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